étape suivante, le frein-vapeur

Comme prévu, Jacques et Hubert ont fini de poser les bottes de paille en fin de semaine dernière. Il reste encore quelques trous à boucher, par ci par là, mais c'est lié aux passages de tuyaux en attente (panneaux solaires, VMC...) et aux encadrements de fenêtres, que l'on veut un peu en oblique, pour faire entrer un peu plus de lumière, malgré l'épaisseur du mur.

Donc, hier, on a commencé la pose du frein vapeur. On en a 2 types. Un prévu pour les murs en brique, l'autre pour les murs en bois.

Le 1e, l'intello +, est plus cher, moins écolo, mais plus performant et plus facile à installer. Le 2e, le db+, du même fabricant, est l'équivalent papier, donc plus écolo, moins cher, un peu moins performant (mais tout à fait adapté) mais p*****, il est super pénible à mettre ! Le problème, c'est qu'il se déchire.

Or, l'intérêt premier d'un frein-vapeur est d'assurer l'étanchéité à l'air de la maison, ce qui améliore les performances thermiques. En gros, ça évite que l'air chaud de l'intérieur s'infiltre par les petits trous, puisqu'il n'y a plus de petits trous. Et en plus, comme nous avons choisi un frein-vapeur hygrovariable (sd entre 0.5 et 10m), et non un pare-vapeur (sd >18m), la vapeur d'eau, l'humidité, peut entrer et sortir de la maison à son aise, en fonction de la saison, pour permettre un équilibre hydrique et éviter la condensation. Fin du passage technique. S'il se déchire, il perd grandement de son utilité ! Heureusement, il y a du scotch super performant, pour boucher les trous...

il faut dire que pour compléter cette expérience malheureuse du frein vapeur, on a eu des soucis d'agrafeuse. Elle a lâché au bout de 150 agrafes. Sauf qu'on en a à peut près 5000 à mettre... heureusement que les magasins ouvrent les jours feriés, parfois !

Allez, assez causé, les photos.

Ah oui, tout de même, on a enfin sorti la VMC de la maison actuelle pour l'amener dans la future, histoire de voir si les gros tuyaux passent où il faut. Ça devrait le faire. Ouf.